En effet, l’ex actrice, sex-symbol français de 79 ans, devenue une vraie figure combattante pour les droits des animaux s’est exprimée au travers d’une lettre destinée aux « gouvernements successifs » et attaque ardemment ceux qui « nous imposent leurs coutumes barbares, sanglantes et écœurantes ».
Dans cette lettre, exige l’arrêt du « génocide » des certains 200.000 moutons pratiqué chaque année en France.
Malgré que cette tradition qui consiste en l’égorgement des moutons, soit fréquemment condamnée par les associations défendant les droits des animaux, Brigitte Bardot tombe parfois dans l’islamophobie.
« J'accuse violemment les gouvernements successifs de se plier lâchement à une tradition religieuse importée sur notre territoire par ceux qui ont eu la chance d'y être accueillis et qui petit à petit nous imposent leurs coutumes barbares […] contraire aux principes laïques et fondamentaux de notre République. »
Ces dénonciations sont même parfois reprises par le Front National. Outre cela, il est arrivé que BB et le FN se battent pour une même cause. En effet, la semaine dernière l’actrice s’est aussi exprimée à l’écrit, outrée par l’implantation temporaire d’un abattoir à Belfort. Cette implantation serait pour permettre aux familles traditionnelles de sacrifier le mouton dans de bonnes conditions d’hygiènes. Du côté du FN, ceux-ci qualifient cette implantation d’ « atteinte à la laïcité républicaine ».
Outre ces combats contre cette tradition, il est rappelé par un intellectuel musulman que l’abattage de l’animal n’est pas obligatoire pour cette fête considérée comme le noël des musulmans.
"Il est impératif de ne pas se perdre dans les pratiques traditionnelles et de revenir à l’essence du message de l’islam : se donner les moyens de respecter les animaux et de nourrir les pauvres. Il vaut mieux alors s’abstenir de sacrifier un mouton et envoyer une somme d’argent équivalente aux pauvres du monde".
En soulignant les propos de cet intellectuel, les associations défendant les droits des animaux tentent d’encourager des alternatives à cette tradition.