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"La commission d'enquête doit bien identifier les fosses communes découvertes à Kibumba et connaitre l'ampleur ainsi que les acteurs de ces violations graves de droits de l'homme survenues dans cette localité et dans tous les territoires contrôlés par les forces négatives", peut-on lire d'un arrêté du ministère congolais de la Défense.
D'après l'arrêté, la commission est composée de deux officiers de l'etat-major général de l'armée nationale, deux corps de services de santé des forces armées et deux de l'auditorat général près la haute cour militaire.
Par ailleurs, la société civile du Nord-Kivu exige, dans un communiqué, l'ouverture d'une enquête internationale en vue d' identifier les corps qui y sont contenus et d'établir éventuellement les responsabilités au cas où il s'agit des civils.
"Cela paraît d'au tant plus indispensable du fait que notre organisation est convaincue que nombreuses autres de fosses communes seront découvertes dans les zones occupées par cette rébellion, auteur de plusieurs massacres, exécutions sommaires de civils en territoires de Rutshuru et Nyiragongo", poursuit le même communiqué.
