Initiée par le Maroc en collaboration avec la Norvège et le Qatar avec l'appui des Nations unies et de la Ligue arabe, cette conférence régionale se veut une occasion pour les hauts responsables arabes et les experts d'identifier les capacités civiles existantes dans la région arabe et les priorités des pays sortant de conflit.
Cette rencontre, la première du genre dans le monde arabe, vise à examiner le rôle et la contribution des Etats membres de l'ONU et des organisations régionales et sous régionales dans la réponse aux besoins civils dans les pays arabes sortant de conflit ou de crise.
S'exprimant à l'ouverture de cette rencontre, la conseillère spéciale du secrétaire général de l'ONU, Sarah Cliffe, a indiqué que la réunion qui vient à point nommé vise à débattre de questions relatives aux capacités civiles des pays au lendemain d'un conflit et pour échanger les idées pour faire réussir les périodes transitoires que connaissent certains pays.
Mme Cliff a souligné la nécessité de renforcer le partenariat entre les gouvernements, en vue d'identifier les priorités des populations concernées, notamment l'instauration de la paix et du développement durable.
De son côté, le vice-ministre des affaires étrangères du Qatar, Ali Bin Fahd Al Hajri, a fait savoir que l'échange d'expériences et d'expertises entre les pays est une composante essentielle de la coopération internationale, mettant l'accent sur la coopération interarabe du fait des spécificités de ces pays qui partagent plusieurs valeurs.
Pour sa part, le secrétaire d'Etat chargé du développement international au ministère des Affaires étrangères norvégien, Arvinn Eikeland Gadgil, s'est félicité des efforts de la Ligue arabe en ce qui concerne l'arrêt des violences en Syrie, ainsi que ceux du Maroc qui a toujours oeuvré pour le renforcement des relations de coopération tripartite.
Le représentant de la Ligue arabe, Samir Hosni a de son côté, rappelé que les pays sortant de conflit ou de crise sont des nations qui ont souffert pendant des années de conflits, notant que les processus de paix sont à eux seuls insuffisants pour la reconstruction de ces pays.
