A l'ouverture de cette rencontre qui prendra fin le 4 novembre prochain, le représentant spécial de la Cédéao au Mali, Cheaka Aboudou Touré, s'est réjoui d'un certain nombre d'aspects. Selon lui, il s'agit "des expériences acquises, des échanges de points de vues et des leçons apprises, mais par-dessus tout, du consensus autour d'une proposition de concept d'opération, concept autour duquel le Mali et la Cédéao, en collaboration avec l'Union africaine, les Nations unies et d'autres pays amis peuvent se retrouver et s'en féliciter".
M. Touré a indiqué que l'objectif de cette rencontre était d'élargir et de renforcer ce consensus entre toutes les parties concernées ou intéressées, dans l'esprit des résolutions 2056 et 2071 du Conseil de sécurité des Nations unies, et surtout, à la lumière des conclusions de la réunion en date du 19 octobre dernier du Groupe de soutien et de suivi de la situation au Mali.
La première version de ce concept avait été examinée le 16 juin dernier à Abidjan. Sur recommandation du groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali, "le concept opérationnel de la Cédéao sera soumis à un examen croisé de tous les partenaires réunis à la présente rencontre de Bamako aux fins de bénéficier des avis éclairés d'éminents experts de la sous-région et de la communauté internationale", a souligné M. Touré.
S'adressant aux participants, M. Touré a soumis à leur réflexion quelques "paramètres qui devront sous-tendre le bien-fondé et la pertinence de leurs amendements".
Evoquant ces paramètres, il a déclaré que "chaque jour qui passe sans actions dissuasives significatives accroît les capacités de nuisances des groupes criminels et terroristes et augmente ainsi leur chance de s'incruster davantage et de manière durable dans le tissu social des populations envahies".
