Cette 7ème conférence de l'Alliance Africaine pour le Cajou enregistrera la participation de plus de 600 personnes, comprenant les délégations officielles et privés venant des pays africains et du reste du monde, notamment de l'Asie, tels que la Chine, l'Inde et le Vietnam.
Elle sera meublée de plusieurs activités, notamment une table ronde de haut niveau réunissant les ministres de l'Agriculture et du Commerce des principaux pays producteurs de l'anacarde en Afrique sur le thème "Les défis d'aujourd'hui pour l'industrie de demain : croissance de la production et stimulation des investissements", des ateliers et foras d'échanges sur des thématiques variées, et d'une exposition des produits dérivés de la filière anacarde et des échantillons de machines et équipements de transformation de l'anacarde. "Ce programme qui s'étend sur quatre jours offrira de nombreuses occasions de s'informer sur les dernières tendances en vigueur dans l'industrie mondiale du cajou, de partager des expériences avec d'autres parties prenantes et de nouer des relations d'affaires durables", a-t-on indiqué.
Selon Mme Séfou, la filière anacarde est aujourd'hui l'une des filières les plus représentatives de tout le continent africain.
"L'Afrique fournit près de 45% de la production mondiale de cajou. Mais le niveau de transformation reste faible. Ce qui oblige les gouvernants et les acteurs privés à travailler ensemble pour relever ce défi et rendre plus compétitif le cajou africain sur le marché mondial", a-t-elle souligné.
La production du continent a atteint un million de tonnes en 2011 et le volume de noix de cajou qu'il transforme a plus que triplé depuis la création de l'Alliance africaine pour le Cajou en 2006 pour atteindre plus de 100 000 tonnes en 2012.