Le ministre Vahamwiti s'est engagé à oeuvrer pour la redynamisation des activités d'exploitation durable des ressources halieutiques en RDC.
Cette année, la journée a été placée sous le thème "Investir dans la pêche pour l'émergence de l'économie nationale".
En RDC, le potentiel halieutique est estimé à 707.000 tonnes de poissons par an. Les Lacs de l'Est (Tanganyika, Kivu, Lac Edouard) peuvent assurer 63% de cette production, suivi du système fluvial avec 28%, des Lacs de dépressions 8% et des eaux maritimes avec 1%.
Paradoxalement à ce potentiel, soulignent les expert, la RDC importe plus de 150.000 tonnes des poissons par an pour compléter à sa production annuelle d'environ 240.000 tonnes par an. Cette offre donne une consommation moyenne de 5,6 kilos de poisson par habitant et par an, ce qui est nettement inférieur à la norme internationale recommandée par la FAO, soit 21 kilos par habitant et par an.
Plus de 90% de la production nationale du poisson est issue de la pêche artisanale. Plusieurs contraintes empêchent à ce secteur d'être réellement un facteur de bien-être social et d' autosuffisance alimentaire.
Il s'agit notamment de l'accès aux intrants de bonne qualité, l' insuffisance des infrastructures de conservation, de transformation, de commercialisation et l'exploitation incontrôlée des ressources halieutiques.
La pêche sur nos lacs se fait de façon incontrôlée. La taille réglementaire des mailles des filets n'est pas respectée et la présence de nombreux militaires dans cette région entretient l' insécurité. Les techniques de pêche sont restées rudimentaires. Les poissons capturées vers les côtes congolaises sont plus petits, ont rapporté des responsables des associations des pêcheurs.
