«J’alloue 100 millions de dollars du Fonds central pour les interventions d’urgence afin de répondre aux besoins humanitaires critiques dans neuf situations d’urgence sous-financées», a déclaré le Secrétaire général. Selon lui, «ce financement constitue une bouée de sauvetage pour les personnes les plus vulnérables dans le monde. Il s’agit d’une preuve concrète de notre engagement commun à n’exclure personne», a-t-il ajouté.
Grâce à ce financement, des millions de personnes chassées de chez elles en Afrique centrale et orientale pourront bénéficier d’une assistance vitale. Des personnes touchées par les conflits et l’insécurité alimentaire en Libye et au Mali, ainsi que les plus vulnérables et vivant de la malnutrition en République démocratique populaire de Corée pourront également bénéficier de cette subvention.
«Compte tenu des nombreuses crises en quête d’attention dans le monde, de nombreuses personnes dans le besoin sont oubliées. Ces allocations du CERF aideront à maintenir une assistance et une protection vitales dans des contextes d’urgence où les besoins des communautés les plus vulnérables sont alarmants mais où les ressources nous permettant d’y répondre restent faibles», a déclaré le Coordonnateur des secours d’urgence, Stephen O’Brien.
L’ONU défend les faibles
Le Fonds central pour les interventions d’urgence est l’une des structures de financement les plus rapides et efficaces de soutien à une réponse humanitaire rapide de l’ONU. Le Fonds rassemble les contributions de donateurs dans un seul et même fonds afin que cet argent puisse être utilisé sur-le-champ, dès le début d’une situation d’urgence, aussi bien lors de situations qui se dégradent rapidement que pendant des crises prolongées pour lesquelles il est difficile de se procurer suffisamment de ressources. Depuis sa création en 2006, 125 États Membres et Observateurs des Nations Unies, donateurs du secteur privé et gouvernements régionaux ont apporté leur soutien au Fonds.
INNOCENTE NICE