M. Obama a signé un ordre exécutif déclarant que la situation au Soudan du Sud "pose une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis".
Il a déclaré "une urgence nationale" pour gérer la menace, autorisant ses secrétaires d'Etat et au Trésor à geler les avoirs de ceux qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité du Soudan du Sud, commettent des violations des droits de l'homme ou sabotent la transition ou les institutions du pays.
Le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney a noté que des milliers de personnes ont été tuées depuis l'éclatement de conflits en décembre dernier entre les forces loyales au président sud-soudanais Salva Kiir et à Riek Machar, ancien vice-président du pays et dirigeant rebel actuel.
En dépit d'un accord de cessez-le-feu conclu en janvier, "le cycle de violence et de conflit continue" a indiqué M. Carney dans un communiqué.
"Le gouvernement du Soudan du Sud et les rebelles de Riek Machar doivent immédiatement s'engager dans le processus de paix inclusif dirigé par l'Autorité intergouvernementale pour le développement et régler ce conflit", a indiqué M. Carney.
"Ils doivent mettre fin aux actions militaires et demander des comptes aux individus responsables des violences contre les civils", a-t-il ajouté. "Il n'y a pas de place pour les excuses ou les reports".
