La nouvelle Constitution tunisienne: Appartenance arabo-musulmane et les intérêts économiques

Afriquinfos Editeur
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Lors de son audition mardi par la commission des droits et des libertés, M. Mestiri a indiqué que "la valeur de la Constitution n'est pas dans son contenu ou sa démarche théorique mais dans le mode de son application".

La commission des droits et des libertés à l'Assemblée constituante est appelée "à élaborer une Constitution qui reflète une volonté politique moderniste et progressiste et répondre aux aspirations du peuple tunisien", a souligné M. Mestiri, ancien ministre sous le premier gouvernement après l'indépendance en 1956.

Comparativement entre l'Assemblée actuelle et celle formée après l'indépendance tunisienne en 1956, M. Mestiri a précisé que "la similitude entre les deux Assemblées réside dans la rupture avec le passé et l'engagement à construire un lendemain meilleur alors que la différence réside dans les conditions ayant marqué l'étape".

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Afin de bien garantir une nouvelle Constitution en mesure de répondre aux aspirations des Tunisiens, impérieuse sera la nécessité de mettre en place des mécanismes à même de favoriser la lutte contre toute tentative de répéter le "scénario despotique du passé", a insisté M. Mestiri en s'adressant aux députés de la Constituante.