Les employeurs de gouvernants de la CEMAC invités à renforcer les moyens de lutte contre le VIH/Sida

Afriquinfos Editeur
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Au terme de trois jours des travaux, les participants ont recommandé, entre autres, de mettre en place des comités de lutte contre le VIH/Sida dans les administrations des pays d’Afrique centrale, avec l’appui financier des employeurs et du gouvernement, afin de réviser les conventions collectives pour atteindre les objectifs de travail de fond.

Ils ont proposé d’étendre et de renforcer le socle de la protection sociale aux groupes vulnérables et dans le secteur économique informel, d’assurer l’approche intégrée des politiques en la matière, tout en promouvoir l’accès à l’emploi, notamment celui des jeunes et des femmes.

Les employeurs et gouvernements sont par ailleurs invités à mettre à la disposition des syndicats les moyens nécessaires, afin de poursuivre la promotion des recommandations 200 sur le VIH/Sida et 202 sur le socle de protection sociale au niveau de la sous-région.

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La recommandation 200 sur le VIH/Sida dans le monde du travail adopté lors de la 100ème session de la Confédération internationale du Travail (CIT) couvre de diverses questions sur le lieu du travail, notamment la prévention, le dépistage, la discrimination et l’éducation des salariés.

Dans son allocution prononcé lors de la clôture des travaux, le directeur général du ministère gabonais en charge du travail, Doumingou Mouthy, a appelé les gouvernements des pays de l’espace CEMAC, particulièrement le gouvernement gabonais, à accorder un grand intérêt à l’action de promotions des actions de lutte contre le VIH/Sida, et de protection sociale dans les entreprises et administrations.

Il a reconnu que la vulgarisation desdites recommandations sera une oeuvre de longue haleine. Dans la mesure où « les idées novatrices ont parfois du mal à passer, il faut, en l’occurrence, un certain temps pour l’acceptation, par les employeurs, des responsabilités qui sont les leurs dans la réalisation des objectifs que vise l’Organisation internationale du Travail (OIT), a indiqué M. Doumingou Mouithy.

Selon lui, cette action de vulgarisation incombe également à l’autorité publique, dans la mesure où « le gouvernement a l’obligation de soumettre au parlement les instruments adoptés par la conférence internationale du travail pour la prise par cette institution, des normes législatives, d’une part, et pour des mesures de tous les ordres par les autorités administratives en vu d’élaboration de la réglementation, d’autre part ».