Nigeria/ Un parti de l’opposition accuse le pouvoir d’avoir saccagé ses locaux

Afriquinfos Editeur
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Selon Lai Mohammed, le porte-parole de Congrès progressiste (APC),l'attaque de samedi est la dernière d'une série d'attaques et d'actions illégales menées par l'administration dirigée par le PDP, le parti du président Goodluck Jonathan, comparant cette affaire au scandale du Watergate américain et réclamant une enquête indépendante

 «Une cinquantaine d'agents de sécurité venus d'Abuja  ont bloqué les portes de notre centre de données puis l'ont saccagé pendant deux heures, tôt samedi matin. Une douzaine d'ordinateurs ont été détruits ainsi que le serveur informatique», a-t-il accusé.

Cette nouvelle affaire intervient après un sérieux incident au Parlement à Abuja jeudi: les forces de l'ordre avaient tiré des gaz lacrymogènes contre des députés de l'APC, dont le président de la Chambre des représentants.

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Le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG) a mis en garde vendredi dernier contre les risques d'instabilité engendrés par un climat politique de plus en plus violent au Nigeria, à l'approche des élections présidentielle et législatives de février 2015.

Les violences politiques sont récurrentes au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique avec plus de 170 millions d'habitants. Près d'un millier de personnes avaient péri lors de violences après les élections de 2011, pourtant considérées comme les plus régulières depuis la fin des dictatures militaires en 1999.

                                                                            A. GALLEY