Niger : Vague d’arrestations dans les milieux des conducteurs de taxis à Niamey

Afriquinfos Editeur
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Quelques 200 autres conducteurs de taxis dénoncés par des clients sont encore recherchés par la police nationale, selon la radio nationale.

En effet, après une série de débrayages, pendant plusieurs mois, sans succès, pour exiger du gouvernement la réduction de 30% du prix à la pompe des hydrocarbures produits au Niger, le Collectif des propriétaires de taxis, et les Syndicats des conducteurs de taxis et de minibus, communément appelés "faba-faba" (secourir, en langue Zarma), ont décidé, de manière unilatérale, à partir du samedi 6 octobre dernier, de relever le prix de la course urbaine et interurbaine.

  Par cette décision, la course de taxi est passée de 200 à 300 FCFA, soit une augmentation de 50%, et celle des minibus, de 125 à 200 FCFA. Le gouvernement, réuni le mardi 9 octobre, tout en condamnant cette décision, a aussitôt pris un arrêté, à travers le ministre en charge du Commerce, qui réglemente désormais le prix du transport urbain et interurbain. "Les prix de la course de taxi et des autres véhicules de transport urbain et périurbain restent inchangés", martelait le ministre des Transports, M. Ibrahim Yacouba, à ce sujet. Le président du Conseil de ville de Niamey, M. Oumarou Gogari, tout en appelant les conducteurs au respect des textes qui régissent désormais le secteur, a, dans un communiqué radiotélévisé, vendredi 12 octobre dernier, averti que tous ceux qui violent la réglementation, s'exposent aux sanctions prévues à cet effet.

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