En prélude à cette grande rencontre, le ministre des Affaires étrangères, Bazoum Mohamed, a animé mercredi un point de presse pour expliquer les attentes de ce forum, le premier du genre.
La rencontre se tient au moment où commencent "les vacances d'été, moment que choisissent les Nigériens de la diaspora pour revenir au pays", a-t-il relevé.
"Nous allons enregistrer une participation située à plusieurs centaines, sans aucune incidence financière en ce qui concerne leur transport, leur hébergement et même leur déplacement à Niamey ", a indiqué M. Bazoum.
Pour l'Union africaine, la diaspora est considérée comme la 6ème région de l'Afrique aux côtés des Communautés économiques régionales.
"Elle est donc une source d'économie importante et tous les Etats essayent de développer des politiques à partir desquelles ils peuvent rentabiliser économiquement la présence de la diaspora de par le monde", a déclaré M. Bazoum.
Pour le cas du Niger, une évaluation précise des ressources qui sont apportées à partir de transfert de fonds de la diaspora n'a pas encore été faite mais "elle constitue une part importante du Produit intérieur brut (PIB) de notre pays", a-t-il dit.
Le forum vise à définir les modalités de la rationalisation des interventions de ces acteurs porteurs de ressources qui interviennent dans une part considérable dans le PIB et le dynamisme de l'économie nigérienne.
La rencontre veut créer un cadre rationalisé de la gestion de transfert d'argent avec la collaboration de tous les acteurs pour que "les investissements puissent passer par le canal des banques et puissent être sécurisés à travers des règles".
Au cours de cette rencontre, les Nigériens de la diaspora seront mis en contact avec des sociétés d'investissement dans plusieurs domaines.
Ce sera également l'occasion pour le gouvernement nigérien d'offrir des possibilités à cette frange de la diaspora nigérienne constituée d'étudiants porteurs de projets de pouvoir les promouvoir.
