Le SAMAN, rappelle-t-on, avait observé une première "grève d'avertissement " de trois jours, du 17 au 19 juillet dernier, pour le même motif. Il estime que le gouvernement de la 7eme République n'a pas respecté ses engagements vis-à-vis de sa plate-forme revendicative.
"On ne peut pas nous retenir tout ce temps là, de mars à juillet, pour nous dire qu'il n'y a plus d'accords, juste au moment de leur signature. Il ya de la mauvaise foi de la part du gouvernement", a constaté M. Abdoulaye Goubé, Secrétaire Général Adjoint du SAMAN.
"Par cet acte, le Premier Ministre, Président du comité interministériel de négociation, a simplement remis en cause tous les acquis, même les propositions déjà faites par le gouvernement et que nous avions acceptées", a-t-il ajouté.
Aussi le syndicat des magistrats a-t-il décidé d'observer cet arrêt de travail "pour contraindre le gouvernement à respecter sa parole".
La plate-forme revendicative du SAMAN se résume essentiellement à l'augmentation d'indemnités de leurs militants.
De source bien informée, le SAMAN exigerait, entre autres, le rehaussement de l'indemnité de judicature actuellement de 200.000 FCFA à 600.000 FCFA, l'indemnité de fonction qui est de 60.000 FCFA doit passer à 120.000 FCFA, celle dite de " roulage " de 30.000 FCFA à 150.000 FCFA, l'indemnité de logement de 100.000FCFA à 250.000 FCFA et une indemnité spéciale de protection de 100.000 FCFA.