Niger : Issifou et son Opposition se déchirent avant la prochaine présidentielle

Afriquinfos Editeur
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Le 11 novembre dernier, une trentaine de parlementaires de l’opposition nigérienne avait déposé une requête pour demander la «mise en accusation» du président Mahamadou Issoufou pour «haute trahison». 

Les opposants accusent ainsi le président d’avoir bradé les ressources naturelles du pays, en lien avec «les conventions obscures» d’exploitation de l’uranium signées en 2014 avec Areva. L’opposition  accuse également les autorités d’avoir restitué à des opérateurs nigérians plus de 8 milliards de FCFA saisis en août par la douane à l’aéroport de Niamey. Mais, pour le parlement, ces accusations ne suffisent pas pour faire passer le président devant la cour. «Nulle part dans les textes, il n’a été dit que la Conférence des présidents doit examiner une requête aux fins de mise en accusation du président de la République», a expliqué Daouda Mallam Marthé, le premier vice-président de l’Assemblée et membre du parti au pouvoir.

Le président du parlement, a indiqué qu’une correspondance officielle a été envoyée à l'opposition pour notifier que la requête a été rejetée.

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P. Amah