New Digital Africa (NDA) met à portée de sa clientèle l’Internet par satellite

Afriquinfos Editeur
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Abidjan (© 2024 Afriquinfos)-La société New Digital Africa (NDA), fondée par Ange KACOU DIAGOU, offre une gamme variée de services incluant la fibre optique, les connexions satellitaires (vSAT), et les réseaux SD-WAN pour améliorer la connectivité de ses clients B2B.

Suite à l’incident de coupure d’Internet du 14 mars 2024, M. Ange KACOU DIAGOU, expert en la matière, a partagé son expérience avec la presse. Il a mis en avant les avantages des solutions satellitaires par rapport à la fibre optique, mise en cause dans cet incident. Cette communication vise à fournir un contexte pertinent.

L’incident du 14 mars 2024 a mis en évidence la fragilité de la connectivité Internet en Afrique. Des vibrations sous-marines ont provoqué la rupture de plusieurs câbles, dont MainOne, le West Africa Cable System (WACS), l’Africa Coast to Europe (ACE), et SAT-3, affectant l’accès à Internet dans plusieurs pays africains. Cela a souligné la dépendance aux câbles de fibre optique.

’Nous avons trouvé des solutions de contournement et de secours pour nos clients », a confié ce lundi 25 mars 2024, à Abidjan, M. Ange Kacou Diagou, PDG de New Digital Africa, un groupe présent dans trois pays de la région et offrant des solutions technologiques’’.

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La fibre optique, bien que fonctionnelle, présente des limitations. Cette technologie permet une transmission de données sur de longues distances sans perte de signal. Cependant, son déploiement est confronté à des défis financiers et logistiques en Afrique. Malgré ses avantages en termes de vitesse et de latence, la fibre optique peut être coûteuse à installer, surtout dans les zones rurales ou difficiles d’accès. De plus, sa maintenance et son extension vers de nouvelles zones peuvent poser des problèmes.

En Côte d’Ivoire, à l’instar d’autres pays du monde, la connectivité transite à 99% par les câbles sous-marins contre 1% par les services satellitaires.

« Nous avons toujours conseillé à nos clients-entreprises d’avoir des réseaux hybrides, c’est-à-dire avoir au moins deux opérateurs différents pour assurer leur continuité », notamment à travers des médias qui ne prennent pas leur source au même point, a-t-il précisé.

Les solutions satellitaires, en particulier les satellites en orbite basse (LEO), deviennent une alternative attrayante à la fibre optique en Afrique. Ces technologies offrent un déploiement rapide, une couverture étendue, et des coûts réduits à long terme. Les satellites LEO peuvent fournir des vitesses de téléchargement allant jusqu’à 200 Mbps et des latences de 20 à 40 ms dans la plupart des régions, avec une couverture mondiale grâce aux nombreux satellites déjà en orbite.

Sur les côtes ivoiriennes, quatre câbles sous-marins ont été touchés, entre autres, les câbles WACS, MAIN ONE et ACE. Avec la digitalisation des économies, les câbles sous-marins constituent aujourd’hui un point critique pour la connectivité des entreprises en Afrique.

Depuis l’avènement du Cloud, où toutes les données des entreprises qui travaillent sur le continent sont très souvent hébergées à l’international, la connectivité est devenue une ressource précieuse permettant aux entreprises d’opérer.

Selon M. Ange Kacou Diagou, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria sont résilients en termes de connectivité puisqu’ayant quatre câbles sous-marins qui arrivent dans ces pays, comparativement aux pays de l’hinterland qui disposent souvent d’un câble terrestre.

Vignikpo  Akpéné