Les femmes qui ont eu recours au préservatif féminin, se disent mal à l'aise en utilisant cette protection.
La campagne d'information et de sensibilisation intensive sur l'utilisation du préservatif menée depuis dix ans dans le pays n'y change rien.
Helena Shikongo, une habitante de Windhoek âgée de vingt-deux ans, a déclaré n'avoir jamais utilisé le préservatif féminin auparavant.
"J'ai assisté aux sessions de formation sur le préservatif féminin mais je n'ai jamais été suffisamment à l'aise pour l' essayer. Ça a l'air complexe. Je continuerai d'utiliser des préservatifs", a-t-elle déclaré lundi à Xinhua.
Frieda Lilongeni tient le même discours. Le préservatif féminin ne lui est tout simplement jamais venu à l'esprit comme outil de protection, dit-elle.
"J'ai beaucoup entendu parler du préservatif féminin. Mais je ne l'ai jamais utilisé et je ne pense pas que je l'utiliserai un jour. Mon petit-ami continuera d'utiliser le préservatif. il n'y a pas de raison qui me vienne pour ne pas utiliser de préservatif féminin mais je n'y ai juste jamais pensé, je pense simp'ement au préservatif masculin", explique-t-elle.
Pour elle, le préservatif féminin n'est pas convivial. "On me dit que je dois l'insérer des heures avant que j'aie des rapports sexuels. C'est fragile", a-t-elle dit.
Une étude de recherche intitulée "Femidom: une arme puissante pour les femmes dans l'ère du VIH/sida", effectuée par le Dr Haoses-Gorases de l'Université de Namibie, indique que le stigmate attaché à l'utilisation des préservatifs féminins doit être abordé et l'acceptabilité du préservatif doit être préconisée.
n