La dure punition contre Harare a suivi les accusations de Washington et de l'UE selon lesquelles le gouvernement zimbabwéen intimiderait l'opposition, exercerait des détentions arbitraires contre ses opposants et commettrait des violations des droits de l'homme, accusations rejetées par le président Robert Mugabe.
L'appel a été lancé lors de la réunion de la commission conjointe permanente Mozambique-Zimbabwe pour la défense et la sécurité dans la capitale mozambicaine Maputo.
Les officiels du gouvernement et membres du parti au pouvoir, le ZANU-PF du président Mugabe, sont visés par des sanctions punitives auxquelles s'oppose la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC).