En conséquence, les patients souffrant de diarrhées et du choléra près d'un village du district de Mossuril dans la province de Nampula, la plus peuplée du Mozambique, ne veulent plus d'aide mé dicale, ce qui a causé la mort d'au moins 13 personnes ces 10 derniers jours, selon le directeur du district pour les affaires sociales et les femmes, Silvano Solinho.
Selon M. Solinho, les professionnels ont abandonné la région parce qu'ils craignent des attaques de la part de groupe qui exigent qu'ils remettent "les produits qui causent la diarrhée et le choléra".
"Dans le milieu de la nuit, un groupe de personnes équipé d' armes légères a entouré les résidences du personnel de santé et a exigé qu'ils leur remettent les supposés produits utilisés pour provoquer ces maladies", a déclaré M. Solinho.
Suite à ces menaces, certaines des cliniques ont suspendu leurs activités depuis la semaine dernière, et parmi elles le laboratoire chargé des analyses, des dépistages et de l'activité pharmaceutique, a rapporté le quotidien Noticias.
Jeudi dernier, Hilario Momade, un citoyen associé aux services de santé, a été tué dans cette même région après qu'un groupe de personnes non-identifiées lui à demander le supposé produit qui serait utilisé pour provoquer la diarrhée et le choléra dans cette région.
