Au Mozambique, l'immigration clandestine n'est pas considérée comme un crime, mais M. Mucobora a souligné qu'il y a plusieurs crimes commis avec la participation de ceux qui sont liés aux immigrants illégaux, comme le trafic d'organes humains, la prostitution et le travail forcé, qui ont des conséquences pratiques sur la vie des Mozambicains.
Outre les crimes, il y a aussi des implications sur l'éducation, la santé, l'accès aux services publics et même sur les droits civiques, a déclaré M. Mucobora.
En termes de sécurité nationale, M. Mucobora a souligné que l'immigration clandestine est liée à certains récents enlèvements qui ciblent principalement des hommes d'affaires d'origine asiatique.
La semaine dernière, une étude présentée par le Haut Institut des Relations Internationales (ISRI) aux membres du système judiciaire mozambicain considère l'immigration clandestine comme un phénomène très préoccupant au Mozambique.
L'étude recommande que le gouvernement mozambicain renforce le cadre juridique et les politiques en matière d'immigration et équipe les forces de police et de sécurité pour faire face à la question. Il a également fait valoir que les immigrants illégaux doivent être immédiatement expulsés car leur détention en prison affecterait le budget de l'Etat.
