Le procureur général du Mozambique Augusto Paulino a déclaré au Parlement du pays que sur les 44 enlèvements, des jugements avaient été donnés sur 20 enlèvements, alors que les autres cas sont en cours de jugement.
Livrant son rapport annuel sur le système de justice, M. Paulino a souligné que ces ravisseurs ont toujours exigé de fortes rançons aux familles des victimes.
Certains gangs criminels ont commencé à extorquer de l'argent en menaçant d'enlever ou même de tuer des victimes potentielles, et selon M. Paulino, cinq cas de ce genre ont été jugés tandis que les autres cas sont toujours sous enquête.
En octobre 2013, six personnes, dont trois policiers, ont été emprisonnés pendant 16 ans pour implication dans les enlèvements.
Le 31 octobre, des milliers de personnes ont défilé pour protester contre l'insécurité croissante concernant les enlèvements qui se sont produits dans le pays ainsi que les affrontements continus entre les forces gouvernementales dirigées par le Frelimo et les hommes armés de la Renamo.
