C’est le Cabinet américain de recherches « Frost and Sullivan » qui le dit : avec le développement des infrastructures d’exploitation de la société de téléphonie mobile « Movitel », en Afrique sub-saharienne, le Mozambique peut se targuer de disposer du nec plus ultra en matière de modernes technologies du mobile, à côté du Nigeria et de l’Afrique du Sud.
Les efforts de « Movitel » dans le domaine de la couverture du mobile en Mozambique ont été récompensés le 15 août dernier en Afrique du Sud, dans le cadre d’une grande Conférence. Il s’agit de la deuxième récompense du genre pour « Movitel », en l’espace de douze mois. A l’actif de cette compagnie de téléphonie mobile, le doublement de sa couverture de zones rurales au Mozambique, qui a généré dans l’intervalle d’une année, 20.000 emplois dans ce pays d’Afrique australe qui jouit depuis dix ans d’une réglementation concurrentielle en matière d’usage du téléphone mobile.
L’innovation de « Movitel » a permis à titre d’exemple de mettre gratuitement l’usage d’internet au service du monde de l’éducation au Mozambique. Cette introduction de nouveautés dans les télécoms mozambicains a aidé « Movitel » à s’attirer les faveurs de 80% des usagers du téléphone mobile et a nécessité la construction de 70% des infrastructures dans le domaine. Le Mozambique dispose désormais, grâce à ces investissements, de la technologie nécessaire pour développer des applications de « e-gouvernements », de la télémédecine, etc.
Cette innovation dans l’univers des télécoms dans cet Etat a significativement contribué à changer le quotidien de beaucoup de Mozambicains, selon des statistiques fournies par « Frost and Sullivan ». Des efforts de modernisation de services rendus à la clientèle qui ont permis à « Movitel » de dominer des concurrents comme « Vodacom » et « TM ». « Frost and Sullivan » opère dans le monde des télécommunications depuis au moins un demi-siècle.
(Par Edem Gadegbeku)
