"Je suis profondément touché par le drame qui a affecté les habitants de Kikwit. C'est d'autant plus douloureux qu'une partie des victimes sont des jeunes gens venus pour célébrer", a déclaré Martin Kobler, le chef de la MONUSCO.
Il a rappelé qu'une mission de la police de la MONUSCO (UNPOL) s'est rendue sur les lieux du drame pour identifier les besoins des autorités locales et apporter aide et réconfort aux populations victimes de ce drame.
Le drame a eu lieu lors d'un festival organisé en hommage de l'artiste musicien rd-congolais King Kester Emeneya, d'origine de Kikwit, décédé le 13 février à Paris et inhumé le 2 mars dernier à Kinshasa. Le porte-parole du gouvernement provincial, Camille Sesep, a déclaré dimanche à Xinhua que le gouvernement provincial du Bandundu a ouvert une enquête "pour déterminer les vraies causes" de l'incident.
Il a précisé que parmi les 14 morts, il y a aussi deux éléments de la Police nationale congolaise (PNC), ajoutant que huit blessés ont été admis à l'hôpital. Des gens qui ont assisté au concert ont remis en cause le bilan officiel donné par le gouvernement provincial du Bandundu, estimant qu'il y aurait plus de 20 morts.
