La MISCA riposte à une attaque d’éléments armés sur un convoi et démantèle un barrage routier à Beloko

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Agenda

mai 2024
L M M J V S D
 12345
6789101112
13141516171819
20212223242526
2728293031  

Comme indiqué dans son communiqué de presse daté du 15 février 2013, la MISCA a, depuis le 18 janvier 2014, mis en place un dispositif pour escorter les véhicules empruntant cette voie, et ce suivant les modalités suivantes: les lundi, mercredi et vendredi, de la localité de Beloko, à la frontière avec le Cameroun, à Bangui; et les mardi, jeudi et samedi, de Bangui à la frontière camerounaise, pour raccompagner les véhicules ayant déchargé leurs cargaisons.

C’est dans ce cadre que le cinquième convoi escorté par la MISCA a quitté Bangui le samedi 15 février 2014, avec soixante-douze (72) véhicules, dont soixante-deux (62) camions et dix (10) véhicules de transport d’usagers, rejoints, le dimanche 16 février 2014, dans la ville de Bouar, par dix-sept véhicules (17) supplémentaires, portant ainsi le nombre de véhicules à quatre-vingt-neuf (89). La colonne ainsi constituée a essuyé une attaque d’éléments armés du groupe dit des anti-balaka et de coupeurs de route. Ces derniers, équipés d’armes à feu, ont attaqué les militaires de la MISCA escortant le convoi, cependant que d’autres , également armés, tentaient de monter à bord des véhicules d’usagers, pour commettre des exactions sur les civils à bord.

Les éléments de la MISCA ont dû faire usage de la force appropriée, en position de légitime défense ainsi que pour protéger les civils en danger imminent. Le bilan de l’affrontement est de onze (11) assaillants armés neutralisés et de douze (12) civils légèrement blessés. Les civils ont immédiatement été pris en charge par l’équipe médicale de la MISCA insérée dans le convoi. L’escorte de la MISCA a récupéré 3 fusils automatiques, des fusils de chasse de calibre 12, ainsi que de nombreuses machettes, épées, arcs et flèches.

- Advertisement -

La MISCA réitère, encore une fois, sa détermination, à mettre en oeuvre, en toute impartialité et de façon robuste, son mandat de protection des populations civiles, ainsi que de soutien à la restauration de l’autorité de l’État centrafricain sur l’ensemble de son territoire, y compris par la protection du corridor vital qui relie la RCA au Cameroun.
 

SOURCE – African Union Commission (AUC)

Ethiopie, 18 février 2014