Un communiqué du ministère souligne lundi que le ministre espagnol a fait part de la parfaite disposition du gouvernement espagnol à coopérer avec le gouvernement marocain pour la mise à exécution de la décision de retrait de la grâce accordée au dénommé Daniel Galvan, afin qu'il ne soit pas soustrait au châtiment.
Selon la même source, il a été décidé que deux responsables du ministère de la Justicese rendent, mardi 6 août courant en Espagne, afin d'examiner cette question avec les responsables du ministère espagnol de la Justice.
Le ministère de la Justice et des libertés a pris d'autres mesures spéciales qui seront annoncées ultérieurement, conclut le communiqué.
On rapple qu'un deuxième communiqué du Cabinet royal, publié dimanche soir par l'agence de presse marocaine MAP, vient d' annoncer que le roi du Maroc, Mohammed VI, a décidé de retirer la grâce accordée, à l'occasion de la Fête du trône, au pédophile espagnol, Daniel Galvan, âgé de 64 ans, reconnu coupable de pédophilie en 2011 et condamné par la justice marocaine à 30 ans de prison pour avoir violé des enfants de 4 à 15 ans et avoir filmé ses actes. Cette décision,"à caractère exceptionnel", est motivée par "la gravité des crimes commis et le respect du droit des victimes", a indiqué le cabinet royal, ajoutant que le ministre marocain de la Justice, Mustapha Ramid, devra "examiner avec son homologue espagnol les suites à donner à l'annulation de cette grâce".
Le premier communiqué du Cabinet royal, rendu public, samedi soir, a tenu à apporter à la connaissance de l'opinion publique que le roi Mohammed VI, n'a jamais été informé, de quelque manière que ce soit et à aucun moment, de la gravité des crimes abjects pour lesquels l'intéressé a été condamné.