Selon lui, les médecins assurent actuellement un service minimum au premier jour.
"Ils refusent de consulter les malades et les interventions chirurgicales n'ont pas eu lieu", at-il affirmé.
Les médecins réclament le respect des promesses faites en juillet 2011 par Adolphe Muzito, alors Premier ministre, au sujet du recrutement des jeunes médecins dans les structures hospitalières publiques.
"A l'hôpital général de référence de Kinshasa (ex-Maman Yemo), tous les malades externes sont abandonnés à leur triste sort. Il n' y a personne pour les recevoir alors que les cabinets des médecins sont ouverts. D'autres malades se résolvent à aller dans des hôpitaux privés pour se faire soigner", a déclaré M. Patient Ngoy;infirmier dans cette formation médicale.
Selon le docteur Alain Matombe, les cliniques universitaires de Kinshasa connaissent la même situation. On y observe seulement un service minimum et les médecins sont qusi absents.
"A la clinique Ngaliema, comme dans d'autres hôpitaux, seuls les malades internés sont suivis par des médecins stagiaires. Mais en cas d'urgence, ils affirment qu'ils recourent aux médecins pour travailler ensemble", a-t-il fait savoir.
Le Dr Pakasa Papy de l'hôpital de Kintambo a indiqué que les médecins vont radicaliser leur grève dans dix jours si le gouvernement ne répond pas favorablement à leur cahier de charge.
