Dans une lettre ouverte adressée au chef de l'Etat mauritanien, ces religieux ont plaidé pour "un procès équitable ou la liberté" pour la cinquantaine de salafistes concernés, dont les plus récentes arrestations datent de plus de cinq mois.
Cette lettre signées par plus de 900 personnalités, dont oulémas, imams, médecins et universitaires, a rappelé "le danger de l'injustice et ses répercussions négatives sur la société, notamment quand elle cible les prédicateurs religieux".
Le 4 janvier dernier, six salafistes avaient été écroués pour " constitution d'un groupe terroriste" et "appartenance à un regroupement interdit".
Parmi ce groupe figure Mohamed Salem Ould Mohamed Lemine, alias Almajlissi, considéré par les services de sécurité mauritaniens comme l'un des principaux théoriciens du salafisme, ayant incité de nombreux jeunes mauritaniens à rejoindre les camps d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique.
