La mise en place de cet observatoire, qui faisait suite à une forte revendication des partis d'opposition, a pour objectif d'"assurer la transparence et l'équité des prochaines élections municipales et législatives en collaboration avec la CENI (Commission électorale nationale indépendante)" pour relever toutes irrégularités constatées lors des scrutins.
Aucune réaction de l'opposition n'a été enregistrée par rapport à la mise en place de l'ONSE à quelques jours des élections législatives municipales du 23 novembre boycottées par dix partis d'opposition. Côté société civile, le réseau mauritanien pour l'observation des élections a exprimé "son étonnement par rapport à la mise en place de l'ONSE sans concertation préalable" avec cette organisation. Outre son président, le directoire de l'ONSE comprend sept membres issus des syndicats et de la société civile. Taki Ould Sidi était ambassadeur de son pays dans des pays européens, notamment en Belgique et en France.
