Il a indiqué que le gouvernement, depuis son élection en 2009, s'est attelé "à engager les actions nécessaires pour conférer (aux) forces armées terrestres et aériennes et (aux) forces de sécurité l'opérabilité de manière à ce qu'elles puissent s'acquitter convenablement de leurs missions".
Il a rappelé l'importance des défis sécuritaires à relever, notamment "dans la situation qui prévaut actuellement dans la sous-région", exprimant également l'engagement de ne ménager aucun effort "pour garantir la sécurité et la stabilité à l'intérieur de notre territoire".
La Mauritanie ayant été depuis 2005 en proie à des attaques terroristes qui n'ont pu s'arrêter qu'à partir de 2010, après de profondes reformes entreprises au sein de l'armée, notamment la remise à niveau de la force de frappe aérienne et la création d'unités spéciales de lutte contre le terrorisme.
Les forces armées mauritaniennes ont alors adopté, à partir de 2011, une nouvelle stratégie basée sur des attaques contre les terroristes embastillés dans le nord du Mali, mettant largement à contribution les forces aériennes.
Une stratégie qui a permis, selon les analystes, d'endiguer "hors des frontières le danger terroriste".
Par ailleurs Ould Abdel Aziz a annoncé une augmentation des salaires de 10 à 30% en fonction des catégories.
Il a également souligné les progrès enregistrés dans le secteur minier, qui a enregistré des revenus de 95 milliards d'ouguiyas (plus de 300 millions de dollars américains) pour l'année en cours, contre 44 milliards en 2008.
