Un accord a été signé entre les deux pays dont la première étape consistera en une étude de faisabilité, déclare Arvin Boolell au journal « le Défi ». Cette compagnie aérienne desservirait les îles de l'océan Indien et les pays de la côte est de l'Afrique, dont le Kenya ou encore le Burundi et l'Afrique du Sud dans le but de d'accroître le tourisme régional.
"Nous avons demandé à la Chine de nous aider dans ce sens", explique le ministre. "Le potentiel en terme de touristes est considérable. Mais créer et opérer une ligne aérienne n'est pas aussi facile. C'est pour cela que nous voulons faire cette étude afin de voir si cela serait vraiment viable", a dit Arvin Boolell. Selon le ministre mauricien, un partenariat privé-public est "une possibilité" pour la création de cette compagnie. Mais il faudra nécessairement l'implication des pays de la région pour l'aboutissement du projet, précise le ministre. Ensemble, les pays de la région, incluant la côte est du continent, représentent plus de 100 millions de personnes. Les promoteurs du projet tablent sur la croissance économique africaine et l'élargissement du cercle des citoyens ayant un revenu assez confortable pour pouvoir voyager hors des frontières. L'idée de la création d'une ligne aérienne régionale a été relancée, il y a quelques mois, par Jean-Claude de l'Estrac, secrétaire-général de la Commission de l'Océan Indien (COI).
Néanmoins certains échecs du passé incitent à la prudence. Arvin Boolell souligne qu'il "faut tirer les leçons du passé, même si cela ne doit pas empêcher d'avancer". Air Afrique ou encore Catovair, une compagnie mauricienne qui n'avait pas l'appui du gouvernement ont dû cesser leurs opérations.
