C’est à 12h35 que Maureen Ada Ortuya, jeune femme de 29 ans, a été déclarée morte par l’hôpital Basurto, Bilbao. Dimanche dernier, la police l’avait retrouvée séquestrée dans un gymnase, dans le coma, attachée aux mains, aux pieds et au cou et présentant des marques de torture sur tout le corps. Transférée directement au service de réanimation, son état n’aurait cessé d’empirer depuis.
Des ossements humains ont par ailleurs été retrouvés dans le même gymnase dans des sacs poubelles, appartenant à une autre femme, d’origine colombienne, que Juan Carlos Aguilar, qui a été arrêté dimanche par la police, a confessé avoir effectivement agressée.
En réaction à ces terribles événements, un vent de protestation a soufflé sur Bilbao. Aujourd’hui, à midi, une marche réunissant des élus, des membres de partis politiques divers et une partie de la communauté nigériane est descendue dans la rue pour s’insurger contre la brutalité de l’agression.
Juan Carlos Aguilar, actuellement détenu par la justice, risque une peine de plus de 30 ans d’emprisonnement pour double homicide volontaire.
