«C’est dans la transformation intelligente que réside l’enjeu réel de la réussite des projets Smart Cities. Apporter une réponse adaptée à la réalité marocaine, basée sur une connaissance profonde de nos besoins, sous-entend un travail en amont, avec les villes, les citoyens et les acteurs socio-économiques», ces propos du responsable du groupe e-madina justifient la motivation du groupe qui veut transformer les villes marocaines en villes intelligentes.
Environ 100 invités ont répondu présent à cette rencontre dont des représentants de villes marocaines, des acteurs universitaires, des collectivités locales, des opérateurs télécoms, des associations et fédérations professionnelles, des experts internationaux des «Smart Cities» et des entreprises.
M. Khalid Safir, Wali du Grand Casablanca, a saisi l’occasion pour présenter la vision 2020 de la ville. «Je me suis inspiré du discours de Sa Majesté en novembre 2013, en ouverture du parlement, ainsi que des deux derniers, qui relèvent les difficultés que connait la ville. Cela fait quelques mois que je suis en contact avec les organisateurs pour prendre conscience des nouveaux défis. Ce contact m’a permis de construire, à l’aide de professionnels, des solutions pour les Marocains faites par des Marocains. Le but est de connaitre les villes marocaines, où est-ce qu’elles sont, où est-ce qu’elles veulent aller, et comment y arriver» a-t-il déclaré.
«Il faut traiter 6 thématiques pour rendre une ville intelligente. L’éco-intelligence, la mobilité intelligente comme pour les tramways, l’environnement, le développement durable, la qualité de vie améliorée, et il faut surtout avoir des habitants intelligents. C’est-à-dire éduquer et former les jeunes pour être de bons citoyens», reprend M. Safir.
La ville qu’ambitionne de faire le groupe est un espace complexe composé de plusieurs sous-systèmes, notamment le transport, l’énergie, l’habitat et l’urbanisme, la santé. Plusieurs villes du globe terrestre ont développé leur propre modèle smart avec des résultats positifs, plus ou moins quantifiés. Certaines ont même commencé à l’exporter. Il était donc temps de l’étudier plus attentivement et de voir comment l’adapter au Maroc.
Les participants n’ont pas manqué d’échanger sur les expériences d’autres pays, comme les Pays-Bas, la France, l’Espagne et l’Italie, afin de s’inspirer de leurs modèles de réussite.
P. Amah