En politique, il ne faut surtout pas négliger la diplomatie : nul ne le sait mieux que le roi Mohammed VI. Du 30 août au 1er septembre, il a tenu la 1e Conférence des Ambassadeurs, durant laquelle il a exhorté tous les ambassadeurs à s’activer dans leurs pays d’accréditation respectifs et exposé les différents points de la Doctrine de Politique Etrangère qu’il entend suivre à partir de maintenant.
Parmi les plusieurs priorités stratégiques mises en avant par le monarque, l’intégrité territoriale arrive en premier. Sur le plan diplomatique, cela passera par la mobilisation continue pour la défense du territoire ainsi que la lutte contre les manœuvres des adversaires de l’unité nationale.
Le roi a également évoqué sa volonté de concrétiser la construction d’une Union maghrébine, de sorte à renforcer les liens avec tous les autres Etats maghrébins « frères ». Une même volonté de renforcement des liens diplomatiques est tournée vers les pays subsahariens.
Enfin, le roi a insisté sur l’importance de la promotion du Label Maroc et la mise en avant des réformes bénéfiques mises en place ces dernières années, dans des domaines allant du tourisme au développement durable et aux énergies renouvelables.
Différents axes d’actions qui ont tous pour but de renforcer la présence du Royaume du Maroc sur l’échiquier international. Cet agenda diplomatique « dynamique et anticipatif » n’arrive pas à n’importe quel moment : entre les troubles en Egypte et en Tunisie, la situation en Syrie et les difficultés économiques qui persistent à travers le monde, l’instant semble on ne peut mieux choisi pour consolider son influence au niveau international.
Et quel meilleur moyen que la diplomatie pour ce faire ?
