Après la décision de l'USFP d'organiser un grand meeting à Rabat le 5 octobre prochain, le Parti de l'Istiqlal (PI) et son bras syndical l'UGTM (Union générale des travailleurs du Maroc) entament cette rentrée en mobilisant leurs troupes pour contrecarrer la politique "antipopulaire et antisociale" du gouvernement dirigée par le Parti justice et développement (PJD). Ils ont scandé de nombreux slogans hostiles au chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane.
"C'est un message clair adressé au gouvernement qui doit absolument revenir rapidement sur ses décisions. Nous appelons à des grèves dans toutes les villes et les campagnes du Maroc", a déclaré Hamid Chabat, secrétaire général du PI lors de ce rassemblement.
Sur le même registre, les syndicats représentant les professionnels du transport routier ont décidé d'observer le 23 septembre un sit-in devant les sièges des ministères marocains de l'Equipement et du Transport et de l'Intérieur à Rabat, "en guise de protestation contre l'absence d'une politique gouvernementale claire pour le secteur du transport et l'adoption du système d'indexation sans l'implication des professionnels", malgré le fait qu''une réunion, mercredi 18 septembre à Rabat, avec le gouvernement a abouti à la constitution d'une commission technique pour étudier les mesures d'accompagnement du secteur.
A noter que la facture énergétique du Maroc continue à s'adoucir en 2013. En effet, le Maroc est ressorti, sur les sept premiers mois de l'année, avec une facture énergétique nette de 51,622 milliards de Dirhams (un dollar équivaut à 8 dirhams), en recul de 10,02% par rapport à la même période en 2012. Aussi, selon les dernières statistiques énergétiques en date de la Direction de l'observation et de la programmation à fin juillet 2013, les importations énergétiques ont coûté au Maroc 55,829 milliards de DH.