La crise, le chômage, pourquoi ne pas voir ailleurs si l’herbe est plus verte ? C’est ce que des ingénieurs espagnols ont jugé bon de faire, en regardant vers le royaume de l’autre côté de la méditerranée. Le Maroc étant en manque d’ingénieurs qualifiés dans les domaines de l’énergie et des infrastructures, les ingénieurs espagnols spécialisés dans ces domaines y voient une aubaine pour échapper au chômage grandissant qui sévit dans leur pays.
Selon une carte interactive élaborée par Strutturalia, leader espagnol dans le domaine de l’énergie, de l’ingénierie et des infrastructures, le royaume du Maroc est de fait le second pays en termes d’opportunités et d’emploi pour les ingénieurs et entreprises espagnoles spécialisés dans ce domaine.
Avec ses grands projets d’infrastructures et d’énergies en cours de réalisation, le Maroc est le paradis terrestre pour les ingénieurs ibériques. Conscients que leurs diplômes et expériences sont très cotés au Maroc, ils n’hésitent pas à s’y déplacer pour trouver facilement du travail, plutôt que de se tourner les pouces en attendant que la situation revienne à la normale en Espagne. Ils sont suivis de très près par les jeunes diplômés français. On ne parle plus de fuite des cerveaux, mais plutôt de « circulation des talents ».
Juste après la Chine, le Brésil et les Etats-Unis qui sont les destinations de premier choix, le Maroc est le second lieu où les ingénieurs et entreprises espagnols s’expatrient. Selon Strutturalia, les Espagnols ne doivent en aucun cas laisser passer l’opportunité Marocaine, qui est d’ailleurs beaucoup plus facile d’accès que les pays cités plus haut.