Organisée par le groupe Maroc Premium et par le Centre d'Art Contemporain d’Essaouira, la BIC a pour but de valoriser la qualité et le dynamisme de l’art marocain auprès du public national et international.
Depuis les mouvements protestataires des pays arabes en décembre 2010, les œuvres d’artistes d’Afrique du nord suscitent de plus en plus d’intérêt à l’étranger, mais ce n’est pas le cas du Maroc, car, d’après Romli, secrétaire général de la première édition de la BIC, les artistes ont besoin de communication pour promouvoir leurs œuvres et cela coûte de l’argent, et contrairement à d’autres pays, les artistes marocains n’ont presque pas de subventions. Il ajoute que l’art marocain se doit d’être aussi important que le tourisme ou l’industrie.
Des professeurs de deux écoles des Beaux Arts, situées à Casablanca et à Tétouan, font grève pour demander à l’État plus de subventions pour permettre à l’art marocain de se développer.
250 artistes participent à cette première édition et 653 œuvres sont exposées dans différents lieux de la ville, comme l’École des Beaux Arts, la Galerie Nadar, la Cathédrale de Casablanca ou encore le Vieux Matador.
Cette exposition est ouverte à tout le monde, que ce soit à un public passionné par l’art ou à de simples curieux.
La Biennale Internationale de Casablanca a lieu jusqu’au 30 juin.
