Maroc : Daniel Galvan n’est pas au bout de ses peines

Afriquinfos Editeur
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Il n’est pas au bout de ses peines et ce n’est rien de le dire, car il pourrait bien en collectionner d’autres, des peines de prison. L’individu qui s’est attiré les foudres du Maroc tout entier au point de faire annuler une grâce royale, après avoir entrevu la possibilité d’une libération inespérée le temps de quelques jours, se voit maintenant accusé par d’autres victimes présumées.

Des victimes qui s’ajoutent à une liste déjà longue, puisque le détenu a été condamné pour abus sexuels sur pas moins de 11 mineurs âgés de 4 à 15 ans.

Deux nouvelles plaintes ont été déposées à Torrevieja au Maroc depuis son arrestation le 5 août dernier, par les parents de deux fillettes de respectivement 5 et 7 ans au moment des faits.

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La juge chargée de l’affaire a dépêché une commission rogatoire pour demander la comparution de Daniel Galvan devant le tribunal pour répondre de ses crimes.

De son côté, la défense s’organise

Me Manuel Maza, l’avocat de l’accusé, a décidé de plaider les « problèmes mentaux » de son client, demandant une mise en liberté provisoire immédiate. Il rappelle par ailleurs qu’une grâce royale ne peut pas être annulée, arguant que son client est donc injustement retenu en détention d’un point de vue légal.

Daniel Galvan, quant à lui, a changé de disque : lui qui avait lancé pendant son premier procès « au Maroc tout peut s’acheter avec de l’argent » en référence aux enfants abusés sexuellement a choisi de tout nier en bloc à présent. Et ce, malgré l’existence des DVD où l’on peut le voir filmer lesdits enfants nus, dans des positions provocantes et obscènes.

Quant à savoir si cela sera suffisant face aux accusations accablantes qui pèsent sur lui, on devrait le découvrir assez vite.

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