Entre les tombes du cimetière, des familles rifaines ont commencé à faire pousser du cannabis. La population et une ONG rifaine se sont immédiatement indignées de cette pratique dans un lieu sacré mais la culture continue pour le moment.
La culture du kif est déjà très courante dans cette région et fortement dominée par les « barons de la drogue » qui en contrôle la distribution. Les petits agriculteurs, face à cette inégalité criante, n’ont d’autre choix que de se soumettre à leur volonté. Ainsi, lorsqu’on leur a demandé de cultiver au sein du cimetière, ces derniers ont obtempéré.
La légalisation du cannabis au Maroc permettrait à ces petits producteurs de kif de se dégager de la « tutelle » de ces individus et de vendre par eux-mêmes leur production.
Le débat sur sa dépénalisation tend d’ailleurs à être relancé au sein du Royaume qui a fournit 65% de la drogue saisie dans le monde en 2013 selon un rapport de l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants (OICS) et qui est le premier producteur de cannabis du monde. Le Parti Authenticité et Modernité compte effectivement déposer une proposition de loi pour une légalisation partielle.
