Selon le porte-parole du gouvernement, Mustapha Khalfi, 9000 affaires de corruption seraient actuellement traitées par la justice marocaine.
La récente mesure concernant la baisse du prix des médicaments au Maroc avait notamment créé une polémique. Un député du PJD avait effectivement accusé des ministres d’être soumis au lobbying des industries pharmaceutiques suite au retard qu’avait pris la mise en place de la mesure.
De nombreuses affaires liées à des médecins profitant de leur influence sur leurs clients ont également éclaté au grand jour. Une loi devrait d’ailleurs passer afin d’empêcher les médecins de travailler à la fois dans le public et dans le privé.
Depuis l’adoption de la nouvelle Constitution au Maroc en 2011, le gouvernement s’est engagé dans une lutte contre ce fléau qui handicape fortement le pays. Le ministre a souligné que la lutte contre la corruption était une priorité et que de nombreuses mesures devraient aider à améliorer le système marocain.
La généralisation des bourses pour les étudiants remplaçant le système de quotas et une aide financière pour les veuves en sont quelques exemples.
