CFC, une initiative financière marocaine qui vise à attirer les entreprises financières internationales et à faire de Casablanca un hub financier régional en Afrique, a ravi la vedette à toutes les autres initiatives financières continentales, bien qu’il occupe encore, au niveau mondial, la 33ème position ! Ce positionnement a été établi grâce au classement du GFCI.
Aussi, l’initiative financière panafricaine basée à Casablanca et actuellement dirigée par Saïd Ibrahimi a-t-elle réussi à s’imposer dans le paysage financier continental et mondial, seulement, près de cinq ans après sa création.
Le GFCI permet d’établir un classement des places financières en fonction d’un critère principal : leur compétitivité. Cette classification est basée sur deux sources de données, l’une externe, qui agrège et intègre 105 indices de compétitivité parmi lesquels ceux de la Banque Mondiale, de l’ONU, de l’OCDE, etc. Le second est le résultat d’évaluations de professionnels internationaux de la finance qui doivent répondre à un questionnaire comparatif intégré évaluant les places entre elles. Casablanca Finance City a ainsi réussi à attirer une centaine de multinationales de premier plan qui ont choisi d’opérer en Afrique à partir de la capitale économique marocaine.
Parmi les multinationales ayant obtenu le statut CFC, les américains Ford et AIG, la chinoise Bank Of China, BNP Paribas, Abraaj, ou encore le Boston Consulting Group.
Saïd Ibrahimi, CEO de CFC, a confié sa joie face à la première place obtenue par l’institution qu’il dirige, une institution «née de la vision et la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI» et qui a « réussi aujourd’hui à prendre la tête des places financières africaines. Cela confirme la justesse du positionnement adopté et nous encourage à travailler davantage pour améliorer notre offre en permanence, pour faire du CFC une place financière régionale reconnue sur le plan international». Le rapport du GFCI exerce une influence considérable dans la prise de décision des multinationales, celles-ci l’utilisant comme baromètre pour choisir l’emplacement de leurs nouvelles filiales.
Au niveau mondial, Londres se classe en tête dans le classement dévoilé par le GFCI, devant New York, Singapour et Hong Kong. Parmi les autres centres financiers classés dans le top 10, on peut également citer Tokyo, Zurich, San Francisco et Toronto.
Georges SAMIR