Un communiqué du ministère marocain de l' Intérieur a indiqué que l'objectif de cette conférence-débat, à laquelle prendront part des partenaires nationaux et internationaux, est de permettre le partage et l'échange d'expériences en matière de développement humain et de gouvernance territoriale. Il s'agit aussi de mettre en lumière le rôle de l'élu dans le développement humain en termes de lutte contre la pauvreté, l'exclusion et la précarité.
Mardi, les travaux se sont ouverts au niveau des commissions et des groupes de travail. A cette occasion, les participants ont tenu une série de réunions thématiques axées sur une multitude de sujets d'intérêt, dont la décentralisation, l'autonomie locale, la femme, la migration et les villes intelligentes. Ainsi, la commission permanente de la CGLU sur l'égalité entre les sexes a tenu une réunion, sous le thème "les femmes soutiennent la démocratie" au même titre que la commission consultative des Nations Unies chargées des autorités locales et le groupe de travail chargé des gouvernements locaux et régionaux.
Intervenant à une conférence-débat sous le thème "Améliorer l'attractivité des villes d'Afrique", organisée par CGLU, la ville de Rabat et le Groupe jeune Afrique, le président du Conseil de la ville de Rabat, Fathallah Oualalou, a appelé à inventer un classement des villes spécifiques aux conditions et à la qualité de vie en Afrique en référence aux pratiques de consommation sur le continent. "Un indice comparatif, du même type que la parité du pouvoir d'achat utilisé pour les comparaisons macroéconomiques, donnerait une idée plus juste de l'attractivité des villes africaines si les performances de celles-ci sont mesurées dans un contexte de comparaisons internationales plus équilibrées", a expliqué M. Oualalou.
Pour leur part, les membres de la commission consultative des Nations Unies chargée des autorités locales, ont plaidé en faveur du soutien de la création de nouvelles opportunités d'emplois et de la promotion de la productivité locale en vue de créer des villes productrices de richesses. Ils ont aussi ont appelé à la définition de nouvelles approches qui permettront en cas de leur application au niveau local de garantir de nouvelles opportunités de création de richesses, surtout face à la délicate conjoncture que traversent actuellement les différentes économies du monde.
Le 4ème Congrès de la CGLU rassemble près de 3.000 participants de plus de 100 pays: dirigeants locaux et régionaux, représentants d'organisations internationales et d'institutions financières, ainsi que des partenaires de la société civile et du secteur public et privé.
