"En plus de personnes civiles, un certain nombre de militaires blessés dans des combats entre l'armée malienne et le Mouvement Azawad se sont réfugiés également en Algérie", a fait savoir le ministre, en marge du 11ème congrès de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM).
N'étant pas partie prenante dans le conflit malien, l'Algérie "n'a pas l'habitude de s'ingérer dans les affaires des autres mais elle se contentera cependant de fermer ses frontières et de les contrôler dans le cas d'un risque potentiel", a souligné M. Ould Kablia.
Le ministre a pourtant affirmé que le poste frontalier de Tinzaouatine aux frontières algéro-maliennes "demeure ouvert", de même que celui avec la Libye à Debdeb (sud-est), ajoutant que son pays "accueillera tous ceux qui fuient la violence et la guerre dans leurs pays d'où qu'ils soient".
Sur la crise dans le nord du Mali, le ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel, a appelé à "une solution politique" dans le cadre du respect de l'unité territoriale du pays, tout en plaidant pour des pourparlers directs entre les parties au différend.
Un conflit armé a déclenché dans le nord du Mali, opposant les forces gouvernemales aux rebelles touaregs qui se battent pour leur indépendance. Les populations maliennes vivant dans la région ont fui vers les pays voisins. Plus tôt, l'Algérie a acheminé des aides humanitaires pour les réfugiés maliens au Burkina Faso, en Mauritanie et au Niger.
