Mali : Tenue simultanée de deux marches contestataires à Bamako

Afriquinfos Editeur
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Le collectif pour la défense de la souveraineté de l'Etat du Mali à Kidal composé du syndicat national des transporteurs et commerçant et la communauté des rastas du Mali ainsi que le réseau Handicap et Perspective, qui a à sa tête Mohamed Bathily, a tenu une marche.

''Dénoncer le cantonnement de l'armée malienne à Kidal ; les faveurs accordées au MNLA par la France'' et ''interpeller la MINUSMA afin qu'elle joue correctement son rôle'', étaient entre autres objectifs de cette marche selon le porte-parole Mohamed Bathily, le fils de l'actuel ministre malien de la justice Mohamed Ali Bathily. La marche qui a démarré à la place de la liberté a pris fin au Monument de l'Indépendance, situé à quelques 300 mètres du logement du général Sanogo. Au même moment où le porte-parole des manifestants, Mohamed Bathily, haranguait la foule, une unité mixte de l'armée malienne faisait irruption chez le général Sanogo.

Au centre international des conférences de Bamako (CICB), situ é juste derrière le domicile de l'ex-chef de la junte, des journalistes maliens ont affirmé avoir vu des hauts gradés de l’armée malienne notamment le général Didié Dakouo, chef d'état- major général adjoint de l'armée malienne dans la cour du CICB.

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 D'une part, des sources militaires ont déclaré que ''le général Sanogo a été arrêté de force en exécution d'un mandat d'amener émis contre lui''. Ces mêmes sources sécuritaires n'ont pas précis é l'endroit où le général Sanogo a été amené. Cependant, Makan Konaté, le président du collectif des patriotes (COPA, un mouvement de soutien à l'ex-junte), a affirmé que ''le général Sanogo n'a pas été arrêté. Il est parti juste pour être entendu'', ajoutant '' le jugé Karembé (celui chargé du dossier et qui a émis le mandat d'amener, Ndlr) n'a pas qualité à juger Aya (Amadou Haya Sanogo). Il faut une cour martiale pour ce faire, ce qui n'existe pas au Mali (..)''.