Coulibaly a fait cette déclaration devant les représentants des partenaires techniques et financiers du Mali et les acteurs maliens impliqués dans l'organisation des élections à la faveur d' une rencontre exclusivement dédiée au processus électoral portant sur la situation des déplacés et réfugiés, l'organisation matérielle, entre autres.
Un observateur de la scène politique malienne juge cette déclaration de "susceptible de mettre fin à toutes supputation de nature à évoquer le report des élections".
"Nous sommes matériellement et techniquement prêts", a affirmé le colonel Coulibaly, ajoutant que "le ministère de l' Administration territoriale, de la Décentralisation et de l' Aménagement du Territoire, qui est chargé de l'organisation matérielle de l'élection, n'a jamais eu de doute quant à la tenue de l'élection à la date du 28 juillet, une date que l' administration elle-même fixée". Il "n'y a pas de raison de changer la date du 28 juillet" et "s'il y a de changer, c'est à l' administration d'en décider et non pas d'autres structures, qui sont en réalité des structures d'appui", a-t-il dit, faisant allusion à la Délégation générale aux élections (DGE) et à la Commission électorale nationale indépendante, deux structures impliqués dans l'organisation des élections au Mali.
Selon le ministre Coulibaly, "c'est l'aspect sécuritaire qui aurait pu être un obstacle à la tenue de l'élection sur toute l' étendue du territoire national, mais avec l'accord préliminaire signé le 18 juin dernier (entre le gouvernement malien et les groupes rebelles touaregs, Ndlr), il n'y a plus d'obstacle à ce niveau".
Il a par ailleurs fait savoir que plus de 4.000 étaient recensés au Niger et 3.500 environ au Burkina Faso, et que les recensements des maliens refugiés en Mauritanie est en cours.
Ces réfugiés "pourront participer aux élections du 28 juillet prochain", a affirmé le ministre Coulibaly.
