Mali : 38 partis et associations de la société civile s’élèvent contre le putsch

Afriquinfos Editeur
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Ce front a été porté sur les fonts baptismaux dimanche à la Bourse du travail à Bamako.

Sa première mission, selon ses membres, est d'organiser lundi un meeting de protestation contre le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE, putschistes).

Au sein de ce front, on trouve de grands partis politiques comme l'Adema, le RPM, l'URD, le Parena et l'UDD. Du côté de la société civile, on y note la présence de l'Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), le barreau, la Coalition des organisations et Ong féminines du Mali (CAFO), le Conseil national de la jeunesse malienne (CNJ).

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Le Fusader a un bureau dirigeant composé de 25 membres (12 personnes des partis politiques et 13 de la société civile).

Selon un des acteurs du Fusader, "Ce n'est pas une question d’ATT (le président Amadou Touré, Ndrl), mais c'est plutôt pour les principes démocratiques".

"Nous devons vaincre la peur pour sortir de nos maisons et aller devant les camps pour dire que nous ne sommes pas d'accord avec ce coup d'Etat", a ajouté un autre militant de ce même front.

Par ailleurs, des partis politiques tel que le parti Solidarité Africaine pour la démocratie et l'indépendance (SADI) et des associations et mouvements de la société civile, réunis au sein du Mouvement populaire du 22 mars favorable aux mutins (MP22), s’organisent pour soutenir le capitaine Amadou Sanogo, chef des putschistes et ses éléments.

"Nous allons animer demain lundi une conférence de presse au siège de Radio Kayira pour expliquer aux journalistes les raisons de notre soutien au CNRDRE", ont déclaré deux militants du parti SADI.