"La France ira au rendez-vous de la demande des autorités maliennes dans le strict cadre des résolutions des Nations unies", a affirmé le chef d'Etat français, en faisant référence aux motions adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU depuis le début de la crise malienne en mars 2012.
La dernière en date, à savoir la résolution 2085 votée fin 2012, autorise l'envoi d'une force militaire internationale afin de reconquérir le nord du Mali tombé aux mains de divers groupes armés islamistes ou encore sécessionnistes touaregs.
"Je le dis devant vous, nous sommes devant une agression caractérisée qui met en cause l'existence même du Mali", a indiqué M. Hollande lors de ses vœux au corps diplomatique français, évoquant l'offensive vers le sud lancée mercredi soir par les combattants islamistes, dont certains se réclament d'Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique).
"La France sera prête à arrêter l'offensive des terroristes si elle devait se poursuivre", a souligné le président français, affichant son soutien à Bamako et sa volonté d'intervenir "aux côtés de (ses) partenaires africains".
C'est en effet aux pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) que devrait échoir la tâche de former la force militaire internationale devant intervenir dans la partie nord du Mali puis de mener l'opération visant à restaurer l'intégrité territoriale du pays.
Le président malien par intérim Dioncounda Traoré a adressé jeudi deux lettres réclamant une aide militaire, l'une à son homologue français François Hollande et l'autre au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon.
