Ces 45 éléments, composés de militaires, gendarmes et policiers, avaient été arrêtés par les combattants du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et ses alliés du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), lors des affrontements entre les 17 et 21 mai dernier à Kidal, le fief des groupes rebelles touareg, précise la même source.
En les recevant à Bamako, le Premier ministre malien a affirmé que le gouvernement a libéré, à son tour, "42 détenus des groupes armés".
Cette libération "s'inscrit dans le cadre des mesures de confiance entre les frères maliens à la veille de l'ouverture des pourparlers entre le gouvernement et les groupes armés", qui "ne devraient pas s'ouvrir avec l'existence de prisonniers entre les deux parties", a-t-il souligné.
Le Premier ministre a précisé que "tous les détenus maliens ont été libérés", ajoutant que quelques éléments des forces armées de sécurité et de défense "pourraient être dans les liens de détentions
d'une manière ou d'une autre". Mais, tout compte fait, "aucun élément ne restera dans les liens de détention", rassure-t-il.
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