Le document noue en grande partie les revendications des groupes notamment sur les questions de territoire et autres doléances à caractère purement communautaires. «Le document de synthèse n’est ni un préaccord, ni un accord, c’est un document qui permet d’aller à la signature d’un accord définitif », a lancé le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration et de la Coopération internationale Abdoulaye Diop samedi au cours d’une conférence de presse.
Lors des pourpalers, le gouvernement malien qui a eu du mal à faire triompher sa position a été plutôt aidé par les circonstances. D’abord, le fait qu’un travail en sourdine est en cours pour isoler davantage le MNLA dont une importante partie des combattants ont fait défection. Ensuite le fait que l’essentiel des communautés touaregs ont choisi de faire cause commune avec la milice populaire Gatia. Militairement, les groupes armés ne pèsent plus sur le terrain. «Tout au long des discussions, nous avons vu une certaine souplesse dans la démarche des groupes armés à Alger. Cela démontre qu’ils n’ont plus les leviers solides », a déclaré l’une des parties au dialogue.
P. AMAH