Au nom des trois Mouvements à savoir le MNLA, le HCUA (Haut conseil pour l'unité de l'Azawad) et le MAA (Mouvement arabe de l' Azawad), le vice-président du MNLA, Mohamadou Djeri Maïga, a '' condamné cette attaque de nos positions'' au motif que c'est '' contraire à l'esprit de l'accord préliminaire'' signé le 18 juin dernier à Ouagadougou entre le gouvernement malien et les groupes rebelles. Cette attaque ''constitue une violation flagrante de l' accord de Ouagadougou'', a-t-il ajouté.
Cependant, le directeur de l'information et des relations publiques des armées du Mali (Dirpa), le lieutenant-colonel Souleymane Maïga,''soutient qu'il s'agit d'une attaque menée contre des bandits armés lors des patrouilles s'inscrivant dans le cadre de la sécurisation du territoire national, notamment en vue des élections législatives à venir''.
L'officier malien a expliqué que ''les combattants du MNLA doivent être normalement dans la zone de Kidal (à l'extrême nord- est) et non dans le secteur de Foïta (au nord-ouest). Ainsi, tout élément armé dans une région autre que Kidal doit être combattu comme tel''.
Selon un responsable du MNLA, ''deux véhicules de l'armée malienne ont été détruits'', cependant, l'officier malien rétorque en affirmant qu'''aucun véhicule n'a été détruit. Des bandits armés ont été interpellés, d'autres ont fui'', ajoutant ''vers 18H00, le bilan complet sera disponible''.
