"Il y a eu des accrochages hier à Gao, dans les environs de Gao, parce qu'à partir du moment où nos forces, soutenues par les forces maliennes, ont commencé à faire des missions et des patrouilles autour des villes que nous avons prises, on rencontre des groupes djihadistes résiduels qui se battent", a expliqué le ministre français, huit jours après la reprise de Gao par les militaires français, maliens et africains.
"Hier il y a eu des tirs de lance-roquettes de groupes djihadistes résiduels dans la région de Gao. Donc il y a une vraie guerre (…) C'est une guerre qui aujourd'hui nous a permis de marquer des points contre ces groupes et nous allons poursuivre", a poursuivi M. Le Drian.
Enfin, le ministre a évoqué les pertes humaines de ce conflit, parlant de "pertes significatives" parmi les djihadistes et de quelques blessés légers côté français, outre le décès du pilote d'hélicoptère français au premier jour de l'intervention tricolore.
"Il y a eu des pertes significatives du côté djihadiste (…) Il y a eu quelques blessés français, mais des blessés relativement légers et il y a eu malheureusement un mort. Donc c'est une vraie guerre", a-t-il martelé.
Après plusieurs mois de tractations diplomatiques, la France a décidé le 11 janvier d'intervenir militairement au Mali après la prise, la veille, par les rebelles maliens, de la ville de Konna (centre), avant-dernier verrou avant la capitale Bamako.
